mercredi 2 juin 2010

Eriksson, c'est nul

" A la tête du football ivoirien, il y a des nuls, on ne peut les appeler autrement, qui bien entendu s'entourent de nuls!
Jean-Marc Guillou, le père des Académiciens qui constituent 80% de l'effectif de la sélection ivoirienne, ne mâche pas ses mots et il a raison. L'onéreux recrutement du Suédois Sven Goran Eriksson, à deux mois du coup d'envoi du Mondial 2010,par le looser Jacques Anouma, en est une nouvelle preuve.
Le Suédois n'était pas un footballeur de grand talent. Il est devenu un entraîneur de série, de consommation courante. Recruté en 2001 par l'Angleterre, il a échoué durant l'Euro 2004 face au Portugal er, lors du Mondial 2006 devant le Brésil. Tous les observateurs britanniques se sont accordés à affirmer qu'il n'arrivait pas à la hauteur de Sir Alex Ferguson, d'Arsène Wenger, de José Mourinho ou de Rafael Benitez. On lui a reproché de négliger les détails et ses joueurs ont émis des doutes sur sa maîtrise de la tactique de jeu.
En 2002, il a défrayé la chronique dans les tabloîds pour sa liaison avec la secrétaire de la Fédération anglaise, Nancy dell Olio.Il est de nouveau piégé en 2003, par les tabloïds pour une liaison extra-conjugale avec une vedette de la Jet set londonienne, Faria Alam. L'Angleterre mit fin à son contrat en 2006.
Il s'en fut en juin 2008 au Mexique d'où il fut congédié, suite à une manifestation populaire, pour manque de résultats le 2 avril 2009.
Une "belle carte de visite" qui n'a pas manqué de séduire Jacques Anouma.
Première mesure prise par Eriksson : il a exclu de la sélection Baky Koné et Yapi Yapo. Baky, c'est l'attaquant le plus populaire de Côte d'Ivoire. L'auteur du but mémorable marqué, lors de Hollande -Côte d'Ivoire, en Allemagne. Le meilleur réalisateur ivoirien, après Drogba, lors des éliminatoires du Mondial 2010. Son seul défaut : il n'est pas bâti comme une armoire à glace, ni taillé à coups de serpe.
Idem pour Yapi Yapo "Gyapi", le plus intelligent de tous les joueurs ivoiriens. Un technicien doublé d'un constructeur de jeu peu commun.
Eriksson a fait ce que ces prédécesseurs Henri Michel, Ulrich Stielike, Gérard Gili et Vahid Halihodzic n'ont pas osé faire. Et pourtant, ce ne sont des lumières!
Le Suédois a opté pour le combat et les duels physiques. Pas de quoi impressionner Portugais et Brésiliens. Mais quel gâchis!