lundi 30 avril 2012

Lady Gaga du foot



Vous avez été sans doute nombreux à suivre, sur le petit écran, la demi-finale retour de la Champion’s League F.C. Barcelone – Chelsea. Nous ne parlerons pas du véritable hold up commis par le club de l’oligarque russe Roman Abramovic mais de la prestation, ce soir-là, du sieur Didier Drogba.

Un grand joueur, c’est le talent allié au rayonnement humain. C’est être au service de l’Art (du jeu) et de son éthique. Avec Drogba, vous êtes mal tombés. Le footballeur a certainement des qualités d’attaquant racé et efficace, mais l’homme, sur le terrain, a un comportement des plus haïssables.

Au Nou Camp, Drogba a évolué au poste d’….arrière latéral gauche. Il a harcelé le porteur du ballon, taclé sans ménagement, provoqué un penalty….Et il a exécuté son numéro habituel de star sur le déclin. Il a « plongé », multiplié les grimaces de « fausse souffrance », simulé la blessure, interpellé la foule, gesticulé tel un sémaphore, « enguirlandé » ses coéquipiers, palabré avec l’arbitre…..Toujours le regard tourné vers les caméras. Un récital digne de « l’égocentre » qu’il est. Et qui ternit sa réputation.

Drogba, en Coupe d’Afrique des nations (il a disputé 4 éditions sans succès) ne crânait pas devant les défenseurs zambiens, burkinabés ou algériens. Il se lâche avec Chelsea.

La Côte d’Ivoire en a fait son héros oubliant qu’il aura, de 2006 à 2012, « bousillé » son équipe nationale en contribuant à en casser les automatismes collectifs, tout en fayottant auprès des entraîneurs.

Il y a quelques semaines, Drogba lançait un appel aux dons pour un projet hospitalier à Abidjan. Il oublia qu’en juin 2011, il s’était offert un mariage à 500 000 dollars !

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