mercredi 22 septembre 2010

La valse des sorciers blancs

Comme il fallait s'y attendre, l'après South Africa 2010 a provoqué un départ massif des entraîneurs qui avaient dirigé les équipes africaines lors du tournoi. Les Suédois Sven Goran Eriksson et son compatriote Lagerback se sont empressé d'encaisser leurs millions et ont coupé court à leur lamentable expérience en Côte d'Ivoire et au Nigeria. Le Breton Paul Le Guen - recruté sur les conseils d'Eric Besson, ministre français de l'Immigration, a été renvoyé sans ménagement par les autorités camerounaises. En Algérie, Rabah Saadane fut à peine reconduit qu'il est limogé par un président de fédération aux abois, à la suite d'une piètre "exhibition" à Alger, face à la Tanzanie (1-1). Le Brésilien Carlos Alberto Pareira, les valises bourrées de dollars, est reparti à Rio abandonnant sans état d'âme, les Bafana Bafana sud-africains. Enfin, le Serbe Rajevac qui a encadré le Black Star du Ghana en Afrique du Sud n'a pas résisté aux pétro-dollars saoudiens et il a planté sans vergogne son équipe.

Les solutions de remplacement concoctées par des dirigeants - que le fiasco sud-africain n'a pas déstabilisés - prêtent à la consternation. L'Ivoirien Jacques Anouma s'est rabattu - austérité oblige - sur l'ancien professionnel Laurent Zahuil'inexpérience criante) et l'a promu à la tête des Eléphants. Son confrère algérien Mohamed Raouraoua a promu l'anonyme Benchikha. Le Camerounais Mohamed Iya, toujours aussi "futé", a fait recruter Javier Clemente. Le plus antipathique et le plus c...des techniciens espagnols. L'homme qui avait, au cours d'un match, traité Samuel Eto'o de "sale nègre"!!
Enfin Nigérians et Sud-africains ont préféré faire reprendre du service à des cadres locaux. Pour combien de temps?

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