lundi 15 août 2011

Après les femmes et les cadets, les juniors...

Pour le football africain et depuis le Mondial 2010, les tournois internationaux se suivent et se ressemblent. Après le fiasco des Championnat du monde féminin et du Championnat du monde pour les moins de 17 ans, voilà que la compétition mondiale pour les moins de 20 ans a "largué" les représentants africains. Le Mali n'a pas franchi le 1er tour, le Cameroun et l'Egypte ont échoué en huitièmes de finale et le Nigeria a "capitulé" en quart de finale devant une équipe de France très "africaine".
En 1989, les Green Eaglets avaient disputé la finale (battus par le Portugal) et ils ont récidivé en 2005. Ils ne sont jamais parvenus à remporter le titre, exploit réussi par les Black Starlets du Ghana en 2009. Les Ghanéens qui auront été finalistes en 1993 et 2001. Ce sont les seules performances remarquables des juniors africains à l'issue de onze éditions (1989-2010). En 1989 et 1993, l'Afrique a fait mieux avec deux qualifiés qu'avec quatre en 1997, 1999, 2003 2007 et 2011.
Ces statistiques doivent être prises en considération : elles indiquent une stagnation voire un recul du niveau technique des équipes africaines. On nous rebat les oreilles avec "l'extraordinaire talent des jeunes en Afrique", or celui-ci s'avère insuffisant pour l'emporter sur les Européens et les Sud-américains. Sans doute, faut-il imputer cette incapacité à la préparation et à l'environnement des équipes mais aussi et surtout à la faiblesse voire à l'inexistence de compétitions régulières de juniors dans les pays africains, l'improvisation restant toujours la règle.
Cette régression mérite qu'on en débatte, mais du foot, sa majesté Hayatou VI s'en f....

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