mercredi 28 octobre 2009

Démagogie frelatée

Il ne perd pas le Nord, l'ami Emmanuel Maradas. Depuis qu'il a rangé sa plume, le voilà qui se complaît dans le cirage d'escarpins. Parachuté par la commission des Médias de la FIFA auprès du comité d'organisation de la Coupe du monde 2010, il ne cesse de se promener partout en Afrique, aux frais évidemment d'une marque de boisson gazeuse et de ses parrains. Et de porter, partout où il atterrit, la bonne parole des décideurs de l'ordre mondial footballistique et surtout de souffler, à s'en "péter" les poumons, dans la vuvuzela d'un nationalisme africain ringard.
De passage récemment à Yaoundé où a été présenté le trophée de la Coupe du monde, il ne s'est pas
privé de caresser dans le sens du poil ses hôtes, dans les colonnes du quotidien le Messager. Exemples : " En 1990, Roger Milla et les autres allaient dominer le monde. N'eût été cette erreur d'arbitrage (???), le Cameroun aurait être vainqueur en 1990."
"Voir une Coupe du monde sans le Cameroun, c'est comme avoir un couteau dans la gorge (sic)". "Je suis sûr que les Camerounais ramèneront une victoire du Maroc (le 14 novembre), ce qui les mettrait droit sur le chemin du tirage au sort en Afrique du Sud. Je le dis en tant que Tchadien, en tant que personne faisant partie du Cameroun (re-sic). Ce serait dommage si le Cameroun ne venait pas à se qualifier".
Ou encore : "Le Cameroun est plus avancé que le Gabon. Toutes les équipes qui viendraient (en Afrique du sud) n'ont pas les souliers du Cameroun". Et enfin suprême envolée ultra-démagogique : " Il faut aller en Afrique du Sud pour gagner. Il y a deux équipes qui peuvent gagner : le Nigeria, s'il se qualifie, et le Cameroun.Le reste, c'est difficile. Ce ne serait pas une surprise ni un vol, si un pays africain remportait la Coupe du monde!"
Lécher les babouches, un sacré métier. Qui doit rapporter.

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