samedi 10 octobre 2009

Les voyous du stade : le roi du crachat (3)

Lu dans le quotidien l'Equipe du 9 octobre sous le titre "Itinéraire d'un enfant gâché" ;" Il avait (presque) fini par se faire oublier et ne plus se faire conspuer sur tous les stades d'Angleterre. Bien sûr, la saison dernière, El Hadji Diouf en était venu aux mains avec Anton ferdinand, son coéquipier à Surderland. (...)Certes, son épouse s'était auparavant adressé à la police, en pleine nuit, pour se plaindre des coups. Le lendemain, on les croisait bras dessus, bras dessous au Reebok Stadium de Bolton..."
" Sam Allardyce (son entraîneur à Bolton de 2004 à 2008 et à nouveau depuis janvier 2009 à Blackburn), lui donna un bon conseil. En novembre 2004, "Big Sam" lui suggéra de consulter un psychologue du sport pour tenter de trouver la cause d'une étrange perversion. Récidiviste en la matière, Diouf venait d'être convaincu d'avoir craché à la figue d'un adversaire, Arjan De Zeeuw (Portsmouth). Il s'attira une double sanction (retrait de deux semaines de salaire par son club, Bolton, et trois matchs de suspension par la Football Association) en même temps que la vindicte générale. Gary Speed, son capitaine, parla d'un "comportement lâche, déguelasse", s'étonnant des récurences d'un homme déjà pris en flagrant délit de crachats quelques jours plus tôt, vers un sopporter de Middlesborough."
"L'incident rappelait aussi celui du 13 mars 2003, Diouf entamait alors sa carrière anglaise, à Liverpool, et la victime fut un fan du Celtic Glasgow, en Coupe de l'UEFA. Une bavure, c'est la cas de le dire, punie de la même façon et mal vécue à Anfield, pour qui les catholiques du Celtic sont des frères...Hélas, le 21 septembre , "Dioufy" a refait les gros titres des tabloïds. La veille, corrigé à Everton avec Blackburn (0-3), il n'avait pourtant craché sur personne. "Va te faire foutre, petit blanc"
aurait-il simplement lancé à un ramasseur de balle de quatorze ans." Il avait fait exprès de mal me rendre le ballon, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas raciste" s'est défendu le joueur, lequel, dans la foulée, échangea (encore) quelques gifles avec son capitaine, Ryan Nelsen dans les vestiaires de Goodison Park..."
"L'accusé contre-attaqua en affirmant avoir été la cible de peaux de bananes. Problème, la police ne trouva aucune trace des (supposés) objets du délit. Depuis, Everton exige des excuses....Ainsi bifurqua la carrière d'El Hadji Diouf. Ballon d'Or africain à 20 ans (???) en 2001, héros du Mondial 2002 avec l'équipe du Sénégal, il semblait parti pour un destin planétaire. Engagé par Liverpool, il est ainsi jugé par Steven Gerrard, le capitaine des Reds : " Diouf ne pensait qu'à lui et se foutait totalement de l'histoire de Liverpool. Il se prenait pour le meilleur joueur du monde, alors qu'il en était à des années lumière".
Et voilà Diouf, à vingt-ans huit ans ( il en aurait trente-cinq, chuchote-t-on à Saint-Louis) dans son quatrième club anglais, Blackburn, après Liverpool, Bolton et Sunderland. Pas vraiment une progression..."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire