dimanche 30 mai 2010

Boulevard des clichés

Lu dans Jeune Afrique Spécial Mondial 2010 :"Si les joueurs africains, affirme le président de la Fifa Joseph S. Blatter, connaissent déjà leur valeur individuelle, ils doivent aussi prendre conscience de leur valeur réelle sur le plan collectif. (...) Cette prise de conscience devrait conduire les équipes africaines plus loin que les autres. Car elles ont en effet de super footballeurs, époustouflants physiquement et techniquement. Ils ont tout ....sauf cette conscience collective (l'émotion est nègre, la raison est blanche, n'est-ce pas?). Il faut un chef pour cela. L'entraîneur national est naturellement l'homme clé, mais comme il faut aussi une continuité dans le jeu et dans la tactique des équipes nationales, il doit respecter la culture du pays (ndlr : avec des joueurs qui sont tous expatriés?). Chaque pays doit préserver l'identité de son football. (...) Par ailleurs, on n'obtient pas des résultats en changeant continuellement les directeurs techniques nationaux, les coaches et les managers. (...)Vous savez, les trois C dans le domine militaire sont également valables dans la vie : commander, contrôler, corriger..."
Gageons que si Sepp Blatter était libre de tout engagement, Jacques Anouma, le patron de la Fédération ivoirienne de football, n'aurait pas hésité à l'engager pour commander, contrôler et corriger les Eléphants....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire